La protection des nappes phréatiques

La protection des ressources en eau - FAQ

Q: Est-ce que la fracturation hydraulique contamine l’eau potable?

R: Non. Il n’existe aucun cas confirmé d’eau contaminée par la fracturation hydraulique dans les formations de schistes profonds. Puisque ce procédé a lieu à des centaines, voire des milliers de mètres sous la nappe phréatique – séparée par de multiples couches de roc impénétrables –, il n’y a donc aucun risque pour l’approvisionnement en eau potable.

Q: Qu’arrive-t-il à l’eau pendant le procédé de fracturation hydraulique?

R : Une partie du mélange liquide injecté pour la fracturation remontera à la tête du puits où elle sera récupérée dans des bassins étanches. Ces fluides sont étroitement réglementés par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). L’industrie en réutilisera une bonne part et ce qui ne sera pas réutilisé sera dirigé vers une usine de traitement des eaux usées certifiée pour y être traité.

Q: Qu’arrive-t-il à l’eau pendant le procédé de fracturation hydraulique?

R: Non. La quantité d’eau nécessaire à la fracture hydraulique d’un puits au Québec sera d’environ 13 000 mètres cubes. Cela semble considérable, mais à titre de comparaison, c’est à peu près l’équivalent de la quantité d’eau qui passe sous le pont de Québec en une seconde. Ainsi la quantité d’eau nécessaire annuellement pour la production du gaz naturel sera inférieure à la quantité d’eau utilisée en une année pour le lavage des voitures ou l’arrosage des terrains de golf au Québec !